CORSE

corsej3-3Date : Avril 2003
Départ : Bastia
Itinéraire : Calvi, Porto, Corte, Ajaccio, Bonifacio
Arrivée : Bastia
Distance : 1 100 km
Nombre de jours : 9

corse
Ce voyage à commencé par un trajet en TGV entre Bruxelles et Marseille (le vélo doit être démonté et transporté dans un sac) et la traversée entre Marseille et Bastia.

L’objectif était le tour de l’ïle dans le sens inverse des aiguilles d’une montre tout en faisant quelques incursions dans la montagne.

JOUR 1
Bastia – St Florent : 122 km

Tour du Cap Corse par la D80, sauf, côté ouest, entre le golfe d’Aliso et la Punta di Canelle, où j’ai suivi la D33. Route qui est parallèle à la D80, mais qui passe plus haut dans la montagne. Différence d’altitude qui garanti de très belles vues sur la côte et … de très belles côtes (montées).

JOUR 2
St Florent – Algajola : 125 km

Après avoir longé le désert des Agriates (D81), j’ai pris une petite route qui mène au village de Novella avant d’emprunter la N197 pendant quelques kilomètres en direction de l’Ile Rousse. N197 qui, à cet endroit, n’est pas vraiment une grande route.

Ensuite, la D963 et la D63 m’ont permis d’atteindre le Bocca di Barraglia (1098 mètres d’altitude). Les deux derniers kilomètres sont assez costauds, mais la vue au sommet vaut vraiment la peine d’autant qu’il y a une buvette et des boissons fraîches. La descente pour rejoindre la côte et l’Ile Rousse est assez vertigineuse.

JOUR 3
Algajola – Porto : 112 km

Une journée sous la pluie… Après avoir rejoint Calvi par la N197, j’ai longé la côte (D81B et D81) jusqu’à Porto. A cause du mauvais temps, je n’ai pas pu profiter des vues sur le golfe.

Cette journée n’aura pas été entièrement négative car j’ai pu tester les sandales Shimano sous la pluie. C’est une très bonne solution pour ne pas avoir les chaussures trempées toute la journée (et les suivantes).

JOUR 4
Porto – Corte : 140 km

Les Calanches de Piana au lever du soleil est spectacle très impressionant.

Entre Cargèse et Sagone la route suit la côte et de nombreuses plages.

L’objectif de la journée n’était pas de rester sur la plage, mais bien de rejoindre Corte en passant par le col de Sevi (1101 mètres d’altitude) et le col de Vergio (1477 mètres d’altitude), le plus haut col routier de l’île.

Le premier des deux cols s’avérera le plus dur avec un passage, à la sortie du village de Vico, que j’ai du terminer à pied.

Le col de Vergio est un peu moins éprouvant, mais la circulation est beaucoup plus importante. Il y a même pas mal d’autocars.

La descente est très impressionante surtout après Calacuccia où commence le défilé de la Scala di Sta Regina, une sorte de couloir uniquement composé de roches et de caillasses.

Après cela, il ne reste plus qu’un  » petit col  » un peu indigeste avant d’arriver à Corte.

JOUR 5
Corte – Ajaccio : 109 km

Je me suis contenté de suivre la N193 jusqu’à Ajaccio.

La première partie, jusqu’au col de Vizzavona (1163 mètres d’altitude), est assez dure, mais très belle. Le reste n’est qu’une longue descente sans vraiment beaucoup d’intérêt. L’arrivée à Ajaccio est même un peu désagréable car la route est très fréquentée et entrecoupée de nombreux rond-points.

Après avoir fait un tour de la ville, j’ai été jeté un petit coup d’œil aux îles Sanguinaires (D111).

JOUR 6
Ajaccio – Bonifacio : 148 km

Une longue journée à l’itinéraire varié. J’ai d’abord quitté Ajaccio par la N196 qui est une des rares routes à 2×2 voies de l’île. Heureusement, un itinéraire cycliste permet d’éviter les portions trop dangereuses ou carrément interdites aux vélos.

Ensuite, j’ai suivi la côte (D55, D155 et D157). Un parcours agréable et facile qui se transformera rapidement en un parcours agréable et …difficile car les montées et les descentes vont se succéder rapidement.

La journée se terminera par 65 km sur la N196 qui, heureusement, est bien moins large et fréquentée qu’à la sortie d’Ajaccio.

A Bonifacio et pour la première fois depuis le départ, le camping était bondé et bruyant.

JOUR 7
Bonifacio – Porto Vecchio : 87 km

Une courte étape pour rejoindre Porto Vecchio, via Sotta, à travers une région presque « plate ».

Sieste le reste de la journée.

JOUR 8
Porto Vecchio – Aleria : 123 km

La forêt de l’Ospédale, Zonza et le col de Bavella.

Une petite surprise m’attendait au sommet. La route de Solenzara était en travaux et donc interdite à la circulation (voitures). La nouvelle route n’étant pas encore terminée, une grande partie de la descente s’est effectuée sur une piste en terre.

De Solenzara, il ne me restait plus qu’à rejoindre Aléria par la N198 (pas vraiment excitant comme route !) terme de cette journée.

Le camping d ‘Aléria, qui doit être bondé en été, était presque désert. J’ai même pu monter la tente sur la plage.

JOUR 9
Aleria – Bastia : 98 km

Pour la dernière journée il n’y avait rien d’excitant au programme. La N198 jusqu’à Casamozza et la D107 qui fait le tour de l’aéroport et de l’étang de Biguglia avant d’atteindre Bastia.

 

CONCLUSIONS

C’est très facile de voyager en Corse, du moins tant que l’on reste sur la côte.
Possibilités de logement et de ravitaillement en (sur)abondance.

Dans le centre de l’île, c’est autre chose. Les paysages sont magnifiques mais cela grimpe sans arrêt. Un minimum d’entrainement est indispensable.

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